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La traction animale peut-elle remplacer les machines agricoles en 2020 ? Pour qui s’intéresse à l’écologie, à l’agriculture, au développement durable, à la transition énergétique, il est très fréquent de tomber sur des présentations où le cheval de trait offre une alternative sérieuse et écologique en vue de décarboner l’agriculture. Autrement dit, la mission est de se passer des machines agricoles qui consomment du fuel. On est garanti d’illustrer cela avec de superbes images d’athlètes équins aussi adorables que puissants accomplissant leur noble effort sur fond bucolique.

Comment n’y avait-on pas pensé plus tôt, alors que c’est ce qu’on faisait avant, quand c’était tellement …mieux. Vraiment ? Est-ce sérieux ou juste tiré par les cheveux ?

 

L’ère des machines, et donc de l’énergie abondante-et quasi-gratuite : le 19e siècle.

 

Certes, une forme de bon sens mérite que l’on se pose la question. Après tout, comment faisaient-ils, dans le bon vieux temps si souvent regretté, mais terriblement fantasmé en ce qu’il avait de « bon » ?

Jean Marc Jancovici, un spécialiste de l’énergie n’y va pas par quatre chemins dans un de ses célèbres articles « Combien suis-je un esclavagiste ? » (1) où il compare un monde totalement décarboné « comme au bon vieux temps », sans machines, où tout serait fait à la force des bras et des jambes par des esclaves virtuels. Une façon de nous mettre face au mur de la réalité, de nous expliquer à quel point nos vies sont dépendantes d’énergie abondante et quasi-gratuite. Les calculs qui en découlent sont sidérants, à tous points de vue, au point que même les pays dit pauvres sont concernés. Pas seulement les riches !  Ce phénomène a pris racine dans la « révolution industrielle » au 19e siècle qui, quoi qu’on en pense, en bien ou en mal, a bouleversé le monde et permis à la population de multiplier par quatre tout en évitant à 90% de celle-ci à travailler aux champs. Comme c’était le cas.

 

Jean Marc Jancovici ose ceci : il convertit en Watt la puissance d’un esclave humain pour la comparer avec celle des machines qui nous entourent, constatant au passage combien notre puissance corporelle est dérisoire. De fait, il chiffre ce qu’un « retour à la force des bras occasionnerait ». Le résultat est sidérant.

Sur la question agricole, ce passage hallucinant :

"Pour produire la nourriture aujourd'hui consommée par les français, il faudrait une population agricole de… 1,8 milliards de personnes (pour 65 millions de français) si nous avions le même régime alimentaire et pas d’énergie fossile ou fissile. Bien sûr, les conventions choisies peuvent se discuter, il est possible qu’il suffise de 500 millions (!!)."

 

La deuxième phrase est d’un humour pour le moins glaçant. Il y a toujours moyen de chipoter, de trouver des arguments pour optimiser le résultat ! Mais prenons donc l’hypothèse basse, puisqu’elle est amplement sidérante, à savoir une population de 500 millions d’esclaves pour nourrir 65 millions de français.

 

Les sources relatives à la puissance du cheval de trait nous disent qu’en gros, un cheval représente la force de 10 humains.(2,3)

Donc pour se passer d’esclaves humains,  il faudrait avoir recours à 500/10 = 50 millions de chevaux.

Par ailleurs, une estimation récente évalue le parc agricole français d’engins à moteur divers fonctionnant au pétrole à 120 millions de CV. (8)

Précisons au passage que l’invention du terme « cheval-vapeur » (CV) attribuée à James Watt s’est faite en comparant la puissance effective des chevaux de trait pour donner une idée de la puissance des machines.

Autrement dit, comme le rappelle Jean Marc Jancovici, le propriétaire d’une modeste Twingo dont le moteur développe 40 CV (à ne pas confondre avec les « chevaux fiscaux » qui n’ont rien à voir, si ce n’est une certaine proportionnalité avec la puissance du moteur) est bien un riche seigneur qui possède une écurie de 40 chevaux à sa disposition, avec laquelle il peut traverser le pays pour une somme équivalente à 2 jours de travail d’un ouvrier payé au Smic !

Conclusion, nous aurions besoin de …120 millions  de chevaux.

Un résultat somme toute assez proche du calcul de JM Jancovici : si son hypothèse haute s’avérait exacte, soit 1,8 milliard d’esclaves pour l’agriculture française, nous pouvons refaire le calcul : 1800/10 = 180 millions de chevaux.

 

Un cheval ça mange, surtout s’il travaille

 

Ce n’est pas fini ! Un cheval ça mange, surtout s’il travaille : herbe (et foin en hiver) et céréales, en particulier l’avoine. Négligeons les indispensables céréales pour nos amis travailleurs de force (« une paille » dans ce calcul !), car un premier chiffre tombe : quelle surface de pré est nécessaire pour nourrir un seul cheval ? Et donc quelle surface serait nécessaire pour nourrir 120 millions de chevaux ?

Les différentes sources sont assez unanimes et nous retiendrons les plus optimistes : il faut 1 hectare par cheval. D’autres sources sont bien plus sévères, si on tient compte des régions peu propices à la pousse de l’herbe, sans compter les caprices du temps induits par le réchauffement climatique, la nécessité d’engranger du foin : ce hectare par animal est souvent bien en dessous de la réalité (6). Mais jouons le jeu du minimum, contentons-nous de multiplier…120 millions de chevaux par…1. Il faudrait 120 millions d’hectares.

 

Or, histoire d’en prendre la mesure, quelle est la surface agricole française (SAU) incluant aussi bien les cultures que les pâtures en 2020 ? 29 millions d’hectares. C’est un peu comme si pour décarboner l’agriculture française en la remplaçant par des chevaux de trait, il fallait…quadrupler les surfaces agricoles du territoire français !

 

Or la France a une superficie de…64 millions d’hectares. Autant dire qu’en rasant toutes les forêts soit 17 millions d’hectares pour les transformer en prés pour les chevaux de trait on n’atteindrait que 14% de l’objectif !

Mais ce voyage au petit trot dans l’absurde n’est pas encore arrivé à son terme.

 

Imaginons maintenant que ces calculs soient faux.

 

Faux, parce qu’il y a des limites à comparer la traction animale avec la motorisation, faux parce que tous les paramètres exposés sont sujet à discussion.

Faux, parce que les chevaux et autres animaux de trait procureraient des services annexes, comme par exemple la fourniture d’engrais naturels par leurs déjections (des volontaires pour ramasser ?) dont le bénéfice viendrait relativiser ces conclusions impossibles.

Agissons à la manière de Jean Marc Jancovici qui calcule un nombre d’esclaves supérieur au milliard pour nourrir les français, mais est prêt à diviser ce chiffre de façon un peu cynique par 4, certainement pour mieux nous donner le vertige ! Faisons pareil, et même encore plus : admettons que ces calculs sont tellement faux qu’il est nécessaire de réduire ce résultat pour approcher la vérité, soyons tel le bateleur de marché qui vous vend une essoreuse à salade et tous ses accessoires, cassons les prix.

Prenons l’hypothèse basse de Jancovici et divisons-là par …10 !

 

Il faudrait donc 5 millions de chevaux de trait. Soit au bas mot 5 millions d’hectares transformés en pâtures (et on néglige toujours les indispensables céréales). Soit 5 millions d’hectares supplémentaires à la surface agricole, ce qui revient à raser près du tiers de la forêt française ! Cela s’est déjà vu, et même en pire : au 19e siècle, la forêt française était à son minimum historique, elle a doublé depuis par abandon de l’agriculture de subsistance. Mais qui voudrait cela, aujourd’hui, alors qu’on nous dit qu’il faut planter des arbres ?

 

Mais alors…on a une solution, bien sûr !

 

Capillotractons une dernière fois à bride abattue. Prenons un contre-argument très souvent entendu : 80% des surfaces agricoles actuelles seraient imparties à l’élevage animal, autrement dit à la consommation finale de viande, lait, œufs, graisses et autres sous produits. Précisons au passage que ce chiffre est sujet à précautions, et qu’il mériterait pour le moins quelques explications. Ne chipotons pas, prenons-le pour tel.

Donc en 2020, plus de 18 millions d’hectares seraient impartis à la production animale. Nous y voilà ! On a la solution ! Supprimons toute forme d’élevage animal, sauf l’élevage équin, bien sûr : nous pouvons élever 5 millions de chevaux sur 5 millions d’hectares, et il en resterait encore plus de 13 millions !

Si on devient tous vegan (plus de viande, graisses animales, œufs, lait etc...), on peut donc non seulement décarboner la machinerie agricole de son pétrole polluant, créer des dizaines de millions d’emplois pour s’occuper des chevaux (qui veut le faire, pour quel salaire ?), et il reste encore de la place pour compenser l’alimentation humaine avec des végétaux ! Trop fastoche ! Le discours tant entendu d’un retour au « consommer local » prendrait toute sa mesure !

Les L214 et les vegan qui luttent âprement contre toute forme d’exploitation animale sont très contents ! Ah pardon, non ! En fait, ils sont furieux : le grand remplacement des élevages industriels par des élevages…industriels de chevaux et autres animaux de trait condamnés à l’esclavage et aux travaux forcés, çà ne le fait pas, mais alors pas du tout !

On n’est certes pas obligé de passer en mode vegan, selon ce calcul hautement fantaisiste : il suffirait de réduire drastiquement nos consommations de produits animaux pour laisser de la place à nos chevaux. Mais on l’a vu, ces estimations se font en divisant par 10 des paramètres accommodants au possible (et des oublis volontaires) : cette « solution » ne résiste pas au choc de la réalité. Car ce n’est pas tout.

 

Cette publicité ancienne pour les tracteurs américains CASE a un argument de poids : "Laissez vos fils aller à l'école". Les chevaux-vapeur sont appelés à remplacer la main d'oeuvre, hommes, femmes, enfants et animaux de trait soumis aux travaux des champs.

Cette publicité ancienne pour les tracteurs américains CASE a un argument de poids : "Laissez vos fils aller à l'école". Les chevaux-vapeur sont appelés à remplacer la main d'oeuvre, hommes, femmes, enfants et animaux de trait soumis aux travaux des champs.

Les chevaux n’ont pas de prise de force.

 

Ce galop dans un enfer qui fleure le crottin mérite encore quelques remarques.

 

  • Le cheval n’est pas autonome : il faut l’élever, le nourrir, le soigner, le dresser, l’équiper, le diriger : une, deux personnes au moins par cheval sont sans aucun doute nécessaires tout en demandant de hautes compétences et une belle dose de courage physique pour ceux qui piétinent à longueur de journée derrière la bête ! Le tout pour un salaire le plus bas possible afin d’éviter un décuplement (au bas mot) du prix de l’alimentation. Quelle dictature imposera à des millions de gens (10, 15, 18 millions soit plus de la moitié de la population active en France ?) de retourner aux champs et de consacrer la majorité de leurs revenus à s’alimenter, comme c’était encore le cas il y a à peine plus d’un siècle ?
  • Les animaux de traction n’expriment leur force que lorsqu’ils sont en mouvement : ils n’ont pas de prise de force, ni de pompe hydraulique, ces équipements fondamentaux qui permettent de transmettre du mouvement et de la force, à l’arrêt ou en mouvement, aux organes des machines agricoles (faucher, faner, presser, moissonner etc.)
  • Comme tout être vivant, l’animal de traction a une capacité de travail limitée à la journée, voire quelques heures. On ne peut demander à un cheval de travailler 16 heures par jour en raison de l’urgence de certains travaux ! Les machines sont moins regardantes et travaillent de nuit et sous la pluie si nécessaire. De plus, une partie non négligeable de sa force motrice doit être consacrée à sa propre alimentation : il faut du foin pour l’hiver (et le reste).
  • Si on imagine 5 millions de chevaux (ou 50, ou 120 millions !) chargés d’être la force motrice de l’agriculture, il est tout à fait évident qu’il faut soigneusement les répartir sur toute la surface du territoire pour qu’ils soient au plus près de leurs lieux de travail. Si un cheval doit commencer par se déplacer « à pattes » sur plus de 2 km avant-même de commencer sa journée (sans compter le retour !), c’est très mal parti. On ne va tout de même pas les transporter par camion ? Autrement-dit, cette « ultra-localisation » exige une remise en cause totale des zones de production agricole autant que des territoires. Des terres fertiles seront nécessairement converties en pâtures pour nourrir les chevaux, des terres infertiles (sol, climat, pente…) qui étaient des herbages devront être reconverties en cultures aux maigres rendements. Nous voici revenus au bon vieux temps de l’agriculture dite de subsistance. Quelle dictature (bis) imposerait ces changements ?
  • Il y a d’autres animaux de trait, comme les bovins, et toutes sortes d’animaux à travers le monde et notre propre passé (les bœufs étaient plus dociles et moins chers). Les calculs ci-dessus n’y changent pas grand-chose.
  • Ces calculs se limitent à l’agriculture, et ne concernent donc pas le transport des marchandises tel qu’il se pratiquait dans les siècles passés, ni le monde de la forêt. Il y a aussi un regain d’intérêt pour le débardage des bois par des chevaux. Cette technique connaît dans certains contextes quelques avantages, entre autres la possibilité de se faufiler entre les arbres en cas d’exploitation de forêts dites « jardinées » (composées d’arbres d’âges différents) mais il faut se rendre à l’évidence, il s’agit de bois de tailles et de poids raisonnables...et les chevaux n’habitent pas dans la forêt. Un attelage de deux chevaux, ce n’est pas rien en termes d’encombrement et de maîtrise, et ça ne fait jamais que… 2CV de puissance. Ce qui limite fortement la taille et le poids des bois à sortir dont je n’ose imaginer la conséquence sur le prix.

 

Le pompon, c’est Crin-Crin

 

Mais alors, pourquoi voit-on si souvent des reportages, articles et autres publicités où le cheval de trait est présenté comme « une solution écologique » ? Il y a une hypothèse assez simple : le buziness. Il y a de fameux créneaux à prendre, en tout cas à tenter, en matière de production alimentaire. Que les vignerons me pardonnent pour cet exemple caricatural. Tel vigneron donc, drapé dans son marketing qualitatif, c’est-à-dire vendre moins mais bien plus cher un produit qui a la fâcheuse réputation d’être pollué et polluant, a tout intérêt à investir dans un label « bio » (quitte à utiliser le même pesticide -la bouillie bordelaise- qu’en « conventionnel »). Il peut même compléter avec la « biodynamie », une pratique aux relents magiques qui est parvenue à se faire une place « honorable » dans le buziness du « naturel » tellement la désinformation a fait son travail. Pour « la comm’ » visuelle, il faut frapper fort, il faut du lourd. Le pompon, c’est Crin-Crin, ce magnifique cheval de trait que les visiteurs peuvent venir flatter à la barrière de son parc situé entre le parking et la cave de dégustation. Sur le site internet, une superbe vidéo. Crin-Crin effleure les rameaux de la vigne de sa force tranquille dans la rosée du matin, exhalant la vapeur de ses naseaux, suivi par son maître qui l’encourage, complice. Harmonie, nature, force et caractère : tout y est !

 

Conclusion capillotractée

 

Oui, c’est adorable de voir un gros bourrin tirer habilement un petit outil agricole, guidé par son maître. Soyons honnêtes : c’est très bon pour l’image de marque, ça fait « respectueux de la nature », « retour vers le bon vieux temps ». Une fois remonté dans sa benne, emporté par le camion si l’écurie et le pré sont loin, après quelques heures de sueur, Crin-crin a besoin de soins et d’une bonne nourriture pour faire le plein de Watt, pendant que son maître peut enfin retirer ses bottes et s’occuper du marketing. Mais comme on l’a vu, lorsqu’on a vraiment besoin de produire, on prend les machines, on fait le plein…de carburant, et on tourne la clé de contact. Ou alors c’est qu’on est très pauvre, puisque la traction animale est encore largement répandue dans nombre de pays avec de pauvres bêtes qui n’ont rien du « Shire » avec son 1,60 m au garrot  (6000 € l’unité). Faute de mieux.

Faute d’esclaves ? Je vous enjoins vraiment à lire cet article de Jean Marc Jancovici (1) sur le sujet. Il ne concerne bien sûr pas que l’agriculture, mais l’ensemble de nos vies, et c’est bien là son message essentiel : nous n’avons pas idée de notre dépendance aux machines et à l’énergie dont elles se nourrissent.

L’honnêteté la plus élémentaire demande de regarder ce problème en face, pour en prendre tout la mesure. Il n’est vraiment pas facile d’accepter l’idée que le pétrole, le charbon et autres matières carbonées expliquent que nous soyons désormais si nombreux et si longtemps en vie, encore moins d’accepter que nous sommes coincés. Mais c’est nécessaire.

Mais alors, y a-t ‘il une solution ? Peut-être, peut-être pas, mais ce n’est pas en prétendant revenir à la traction animale que l’agriculture se décarbonera, elle à qui on attribue 5% de l’énergie consommée (1, 10). Lorsque le pétrole viendra vraiment à manquer, on peut espérer que se nourrir restera une priorité absolue.

 

Septembre 2020

 

Notes et sources

  1. Le fameux article dont je vous recommande la lecture, pour prendre la mesure de notre effroyable dépendance aux Watt: « Combien suis-je un esclavagiste ? » Comme on dit, « la fin vous surprendra » ! https://jancovici.com/transition-energetique/l-energie-et-nous/combien-suis-je-un-esclavagiste/
  1. De nombreux calculs qui corroborent plutôt très bien avec l’article de JM Jancovici où la puissance du cheval est abordée. http://nomana.free.fr/public/domestique.html
  1. D’autres calculs : un cheval de trait ne peut pas travailler bien longtemps ! http://hippotese.free.fr/blog/index.php/post/2007/02/09/178-puissance-reelle-des-chevaux-de-trait
  1. Wikipedia traction animale : bien que signalant un regain d’intérêt pour la traction animale, l’article fait une impasse remarquable sur la question de la puissance déployée, de même que sur les contraintes de nourrissage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Traction_animale
  1. Un article intéressant qui fait le point sur la traction animale dans le monde, de nos jours, avec des sources de la FAO, mais qui fait lui aussi l’impasse sur la question de l’énergie développée en toute partialité. https://www.energie-cheval.fr/menu-principal/energie-cheval/la-traction-animale-dans-le-monde/
  1. Le témoignage sur le terrain d’un fermier du Jura passionné par la traction au cheval qui tente de comparer les solutions, sans pour autant pouvoir se passer de moteurs. On a des données concrètes sur le coût d’un cheval, dont son dressage, et beaucoup de détails sur les contraintes, et la nécessité absolue d’une main d’œuvre qui serait à la fois qualifiée et bon marché… https://lapetitefermedechanon.com/traction-animale-mecanisation-raisonnable/
  1. Le cheval de trait n’est réellement apparu qu’au 19 e siècle : http://cheval.culture.fr/fr/page/un_animal_de_travail
  1. 1 million de tracteurs : https://www.entraid.com/articles/tracteur-parc-france-machinisme-agricole?fbclid=IwAR1TXTpXlF0CoeXc6Nx659zF-kBBfjadWRrNkivpVuTHz-6pBN1aKSE3c2o
  1. Quand le site du Ministère de l’Agriculture fait la promotion de formation à la traction animale avec des arguments…sidérants. http://seppi.over-blog.com/2020/02/traction-animale-l-agriculture-de-grand-papa-au-ministere-de-l-agriculture.html
  1. « Pas de pétrole, pas de nourriture » Un portrait réaliste et sourcé de la dépendance à l’énergie, en particulier du pétrole, pour l’agriculture. Qui ne représente que …5% de la consommation. La dernière phrase résume bien des choses : «Et comme nous avons physiologiquement besoin de pain avant tout le reste, il serait loin d’être absurde que d’autres secteurs se serrent la ceinture un peu plus fort que le monde agricole en cas de besoin. » Pendant le confinement historique dû au Covid-19 en 2020, tout le monde a remarqué une baisse drastique de la pollution. Pourtant les agriculteurs eux, souvent désignés comme les grands responsables de l’environnement dégradé, n’ont pas cessé le travail. https://grainesdemane.fr/pas-de-petrole-pas-de-nourriture/
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